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Play It Loud !!!! Le rock'n'roll, c'est fait pour la scène...
2 janvier 1998

Mink Deville - Lundi 16 Novembre 1981 - Olympia, Paris

1981_11_Mink_Deville_Olympia_Billet« 1981 n’est pas une très bonne année pour les fans de la première heure – comme moi – de Mink Deville : après deux albums parfaitement rock’n’roll, et un chef d’œuvre bizarre, « le Chat Bleu », le fougueux (et sans doute lourdement cocaïné) Willy De Ville a lourdé son groupe, embauché des requins de studios – enfin, c’est un peu méchant de dire ça, disons que ce n’est plus le groupe que nous aimions tant… !), et sorti son premier disque « moyen », curieusement intitulé « Coup de Grâce », un disque sorti depuis quelques semaines seulement mais auquel j’ai le plus grand mal à me faire…

1981 11 Mink Deville 01Ceci dit, il est clair que je ne louperais ce concert de Mink Deville à l’Olympia pour rien au monde : car, à force d’en rêver, voici que Willy le New-Yorkais, le fan absolu d’Edith Piaf et de la chanson française cuvée 50-60, a fini par y arriver, sur la scène mythique de l’Olympia ! Cette soirée à évoquer les fantômes d’une France musicale disparue et largement fantasmée, c’est une sorte de consécration pour lui…

Mais le comble, c’est que ce concert, tournant finalement autour d’un rock’n’roll costaud et 100% traditionnel, heureusement coloré de doo-woop et d’ambiances hispanisantes, est moins en phase avec l’Olympia qu’une tournée autour du « Chat Bleu » - sorte de synthèse parfaite entre le bal musette revisité par la Louisiane et le rock - l’aurait été… Au final, ce concert sera simplement « bon », et pas mémorable comme j’aurais aimé qu’il le soit.

1981 11 Mink Deville 05Bien sûr, Just Give Me A Good Reason, ou plus encore, la fabuleuse reprise de You Better Move On, une vraie tragédie romantique, prouvent que Mink DeVille peut encore toucher au cœur, mais quelque chose semble passé, disparu si l’on se rappelle le brio tranchant des premiers albums  « punks ». Se pose donc désormais la question logique de la future évolution de Willy DeVille, entre sa francophilie un peu caricaturale, et ses tentations cajuns. En tout cas, pour l’avoir vu de tout près ce soir, je peux vous dire que « Monsieur » DeVille, avec son look gitan romantique, a une classe folle, que bien des stars lui envieraient. »

Note : Les photos sont de Philippe M, que je remercie vivement d'avoir accepté que je les utilise ici.

Commentaires
Play It Loud !!!! Le rock'n'roll, c'est fait pour la scène...
  • Depuis que j'ai 15 ans, ce qui nous fait un bail, je fréquente les salles de concert de par le monde, au gré de mon lieu de résidence. Il était temps de capturer quelque part tous ces grands et petits moments d'émotion, de rage, de déception, de plaisir...
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