Jacques Dutronc - Mardi 10 Novembre 1992 - Casino de Paris (Paris)
« Beaucoup d’émotion, un peu d’appréhension pour ce grand retour sur scène de Jacques Dutronc, l’un des rares rockers français (historiques) crédibles. D’abord, la surprise de le trouver plus jeune, plus vivant que l‘image qu’il nous avait laissé dans le « Van Gogh » de Pialat. Ensuite, un peu d’irritation devant le jeu du cynisme un peu imbécile qui lui sert de rempart pour dissimuler sa timidité. Enfin, et heureusement, une ribambelle de chansons formidables, de la Fille du Père Noel à Merde en France, en passant par l’Hymne à l’Amour ou l’Opportuniste. Un groupe composé de tâcherons français, une tendance inutile à « rocker » lourd et gras-du-bide (la recherche d’une crédibilité rock, ou est-ce vraiment son goût ?) ne suffisent pas à gâcher notre plaisir qui, soyons honnêtes, tient quand même à moitié à l’aspect mythique du personnage...
De toute manière, quand, à la fin, il nous fait Paris s’éveille, point de cynisme et plus de réserves, il est indiscutable qu’il s’agit là de l’une des vraiment GRANDES chansons que la France nous ait données en trente ans. Alors, le reste, on s’en tape ! »
Merci à Patrick M pour ses photos...
Les musiciens de Jacques Dutronc sur scène :
Jannick Top – basse
André Ceccarelli – batterie
Jean-Paul Ceccarelli – batterie
Khalil Chahine – guitare
Bernard Arcadio – claviers
Erdal Kizilcay – guitare, violon, choeurs
Joaquina Belaunde – choeurs
Jacques Dutronc – voix, guitare
La setlist du concert de Jacques Dutronc :
L'Opportuniste (Jacques Dutronc – 1969)
J'aime les filles (45 Tours – 1966)
La Fille du Père Noël (Et moi et moi et moi – 1966)
Qui se soucie de nous (C.Q.F.D…utronc – 1987)
Les Roses fanées (Jacques Dutronc – 1975)
Les Cactus (Et moi et moi et moi – 1966)
J'comprends pas
L'Hymne à l'amour (moi l'nœud) (Guerre et Pets – 1980)
Opium (C.Q.F.D…utronc – 1987)
Corsica (C.Q.F.D…utronc – 1987)
À la vie, à l'amour (45 Tours – 1970)
J'ai déjà donné (Guerre et Pets – 1980)
Entrez m'sieur dans l'humanité
L'Âme sœur
Berceuse
Il est cinq heures, Paris s'éveille (Jacques Dutronc – 1968)
La Compapade (Et moi et moi et moi – 1966)
Merde in France (cacapoum)
Et moi et moi et moi (Et moi et moi et moi – 1966)