Lily Allen - Dimanche 4 Mars 2007 - Bataclan (Paris)
« Moi, j’aime bien Lily Allen, avec ses airs de chipie, ses textes hilarants, gouailleurs, et interprétés avec un délicieux accent londonien, mais surtout ses mélodies accrocheuses qui nous ramènent aux temps jolis du ska et du label 2-Tone. Même si elle n’a pas très bonne réputation sur scène, je n’aurais donc pas manqué Lily Allen lors de son passage parisien par le Bataclan… Sophie et moi arrivons en fait de nos vacances brésiliennes, tout cela est donc un peu fatigant, et nous avons donc décidé d’aller nous installer au balcon, et ce en dépit d’une expérience pas très concluante au concert de Razorlight, voici peu… Les deux Gilles sont là avec nous, c’est quand même l’assurance de passer une bonne soirée de toute manière… Ce soir, le concert n'est a priori pas sold out (ce qui un peu surprenant quand même, Lily Allen n’étant pas une star "marginale", c’est le moins qu’on puisse dire !), mais le Bataclan finira semble-t-il par se remplir complètement.
En première partie nous avons droit à un groupe franco-israélien (si, ça existe…) du nom de Onili (d'ailleurs, Gilles B. nous dit qu’il semble que ce soit le nom de la chanteuse) qui nous joue une électro-pop pas désagréable, avec un bon son, au final une première partie assez cohérente avec Lily Allen. Court set de 30 mn, il semble qu’Onili n'ait pas encore d'album à son actif...
Arrivée sur scène de Lily Allen précédée par son groupe (guitare, basse, batterie, claviers et trois cuivres), et je dois dire que, d'où nous sommes placés, elle nous paraît toute petite et effectivement très jeune la Lily, surtout quand elle parle ou rit, d’un air un peu timide, voire niais. Le son est excellent – comme c’est très souvent le cas au Bataclan - avec la basse qui claque bien, ce qui est important pour ce style de musique, mélange de ska et de reggae mâtiné de pop, soit un style qui évoque la fin des seventies mais avec une sonorité bien actuelle. La voix de Lily est agréable – pas exceptionnelle, hein ! - et juste, à peu près similaire à ce qu’on entend sur le disque, et Lily se balade d'un bout à l'autre de la scène avec une allure parfois un peu maladroite mais très sympathique.
Par contre, vu la "chaleur" et la gaîté de la musique de Lily, il est assez surprenant de voir – depuis notre perchoir - que le public dans la fosse bouge très peu : d’autant plus bizarre que les interprétations des chansons sont finalement plutôt bonnes. Bien entendu, la majorité de l'album a été joué, avec quelques nouveaux morceaux, et avec deux bonus qui nous ont semblés choisis exprès pour nous : d’abord le Heart Of Glass de Blondie, en version reggae, bien reçu par le public (comme le fait remarquer Gilles B, expert ès-Blondie, cette version reggae était d'ailleurs la version originale de la chanson, que Blondie avait enregistrée en démo), et ensuite une version correcte du puissant Oh My God de Kaiser Chiefs - que par contre le public parisien ne semblait pas vraiment connaître, la honte ! A noter – chose plus si courante que cela – que la petite Lily fume comme un pompier, allumant cigarette sur cigarette tout au long de la soirée !
Au final, ce concert aura été bien agréable, pas très long certes (62 mn), le seul vrai bémol ayant été le calme du public, qu’on pourrait presque qualifier de mou, même pendant l’interprétation du tube Smile : bizarre, et surtout dommage. »
PS : encore une fois, pas de photos de ma part de ce concert. La photo ci-jointe a été trouvée sur le Net.
La setlist (partielle) du concert de Lily Allen :
LDN (Alright Still - 2006)
Nan You're a Window Shopper (Alright Still - 2006)
Shame for You (Alright Still - 2006)
Everything is just wonderful (Alright Still - 2006)
Littlest Things (Alright Still - 2006)
Cheryl Tweedy (new song)
Not big (Alright Still - 2006)
Sunday Morning (new song)
Heart of Glass (Blondie Cover)
Absolutely Nothing
Friend of Mine (Alright Still - 2006)
Friday Night (Alright Still - 2006)
Knock em out (Alright Still - 2006)
Smile (Alright Still - 2006)
Encore
Oh my God (Kaiser Chiefs Cover)
Alfie (Alright Still - 2006)