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Play It Loud !!!! Le rock'n'roll, c'est fait pour la scène...
2 février 2007

Razorlight - Jeudi 1er Février 2007 - Bataclan (Paris)

2007 Razorlight Bataclan Billet

« Deux jours seulement après la légère déception qu’a été le set des Fratellis, déjà un autre concert ! Le rythme s’intensifie ! Razorlight est un groupe anglais, assez commercial, dont j’ai découvert le nouvel album – leur second – voici quelques mois : une musique un peu « standard », un tantinet new wave, un peu « white soul », avec un chanteur (Johnny Borrell) doué mais apparemment assez tête-à-claques, du genre qui se prend pour une star alors que la popularité du groupe ne fait que commencer. D’ailleurs, ce concert au Bataclan est « sold out », et la salle sera largement remplie d’adolescentes en furie. Heureusement, quand j’arrive, Gilles B est déjà là dans la queue, ce qui nous garantit des places correctes. J’ai décidé cette fois d’aller au balcon, les premiers rangs de la fosse étant déjà squattés par une les jeunes fans de Johnny...

La soirée commence avec un court set d'une chanteuse française (accompagnée d'un groupe) : elle est blonde et sexy, elle s’appelle Victoria Tibblin, ses influences musicales sont clairement rock, et ce n’est pas désagréable du tout, comme le dit Gilles, qui aime toujours les blondes rockeuses…

Mais c’est la suite qui va craindre assez sévèrement, avec l’un des « groupes-phares » de la  nouvelle scène française, promue par Eudeline, Manœuvre et compagnie, qui mélangeant tout, pensent que le salut du rock français viendra de jeunes petits bourgeois parisiens qui ont appris par cœur l’évangile selon St Johnny Thunders, réécrit par le minable Pete Doherty.

Les Tatianas (les TATIANAZES plutôt, comme diraient mes amis Gilles !), ne sont pas loin de ce qui peut se fait de pire : « Trois gamins du XVIème arrondissement, prétentieux, le look bien arrangé (la coupe de cheveux du chanteur/guitariste en était un exemple), des instruments "vintage" », je cite mon ami Gilles B. Leur musique est un truc informe sensé être, je suppose, leur vision de ce que doit être le "rock garage". Franchement, c’est bien nul : car frime + frime + frime = zéro ! Ceci dit, il est clair que le public adolescent, féminin au demeurant, est aux anges ! Du coup je me dis que nous sommes sans doute déjà passés du côté des vieux cons, non ?

2007 Razorlight Bataclan Robert Gil

Le Bataclan – une salle déjà naturelle « chaude », d’ailleurs le balcon est déjà intenable – est à blanc et s'enflamme dès l’entrée de Johnny Borrell and Co. Le son est impeccable, l’éclairage très professionnel. Le premier morceau est le premier single du second album, In The Morning, et annonce la couleur : Borrel est maître à bord du vaisseau Razorlight, grâce à une belle présence scénique et surtout une vraie voix, qui se démarque de l'ensemble des chanteurs brit pop. On enchaîne par un autre grand moment : Golden Touch, l’une de mes chansons préférées de ces derniers mois, un single implacable qui sera parfaitement interprété. Le groupe, comme sur son second album, alterne habilement entre tempos rapides, rocks rugueux et morceaux plus soul, plus lents. Bien sûr, ce deuxième album est à l’ordre du jour et c'est tant mieux, tant il est supérieur au premier (même si l’on peut regretter qu'ils n'aient pas interprété Rip It Up…). Les meilleurs morceaux de la soirée, outre les deux cités plus haut, sont sans conteste : America, une chanson qui semble au premier abord presque simpliste, très grand public, mais qui s’avère très, très belle, prenant plus d'ampleur en live, avec son changement de rythme et surtout une très belle émotion dans la voix de Johnny Borrell. Je noterai aussi une magnifique version de Los Angeles Waltz, grâce à ses harmonies et, toujours, de nouveau, à la voix de Borrell. Enfin, pour finir et réjouir les aficionados de la première heure, le splendide In the City, dans une version allongée,  avec son petit air de plagiat springsteenien de Gloria (ce n’est pas grave, Gloria est un tel classique qu’on ne reprochera à personne de s’en inspirer !)

Voilà, le set n’aura duré que 65 minutes, ce qui est peu pour un groupe ayant deux albums, mais  aura été en tout cas, et ce malgré l’inconfort de nos places au balcon, mon meilleur concert depuis mon retour aux armes. Razorlight : voilà un groupe que j’ai désormais envie de suivre de très près…

PS : l’honnêteté m’oblige à reconnaître que mon enthousiasme n’est pas totalement partagé par mes amis, Gilles B ayant trouvé le set « sans surprises », tandis que Gilles P a roupillé une partie de la soirée ! »

Note : en l'absence de photos prises par mes soins lors de ce set, j'utilise ici une superbe photo de l'ami Robert Gil, que vous pourrez retrouver avec beaucoup d'autres à l'adresse suivante : https://www.photosconcerts.com/razorlight-paris-bataclan-2007-02-01-1424

Les musiciens de Razorlight sur scène :

Johnny Borrell : Vocals - Guitars

Bjorn Agren : Guitars

Carl Dalemo : Bass

Andy Burrows : Drums

 

La setlist du concert de Razorlight:

In The Morning (Razorlight - 2006)

Hold On (Razorlight - 2006)

Golden Touch (Up All Tonight - 2004)

Back To The Start (Razorlight - 2006)

Don’t Go Back To Dalston (Up All Tonight - 2004)

Pop Song (Razorlight - 2006)

Los Angeles Waltz (Razorlight - 2006)

Before I Fall To Pieces (Razorlight - 2006)

I Can’t Stop This Feeling I’ve Got (Razorlight - 2006)

Somewere Else (Up All Tonight - 2004)

America (Razorlight - 2006)

In The City (Up All Tonight - 2004)

Encore

Fall, Fall, Fall (Up All Tonight - 2004)

Who Needs Love (Razorlight - 2006)

Vice (Up All Tonight - 2004)

Stumble & Fall (Up All Tonight - 2004)

 

 

Commentaires
Play It Loud !!!! Le rock'n'roll, c'est fait pour la scène...
  • Depuis que j'ai 15 ans, ce qui nous fait un bail, je fréquente les salles de concert de par le monde, au gré de mon lieu de résidence. Il était temps de capturer quelque part tous ces grands et petits moments d'émotion, de rage, de déception, de plaisir...
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